sabine trensz
photographe
strasbourg/france

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Témoignage de Pierre Mann, auteur-réalisateur

  • Je partage avec Sabine des moments privilégiés aussi bien pendant nos expéditions que lors des conférences/projections ou expositions, au cours desquelles nous présentons la synthèse de nos découvertes sur ce qu’est l’homme et la nature.

    Sabine s'est lancée dans la photo il y a quelques années seulement, happée par la magie des découvertes que nous offre la planète.

    Elle a très vite acquis une expérience et un talent reconnus et appréciés par le public et les critiques.

    Son travail se construit autour de nombreux reportages réalisés dans le monde entier.

    De nos expéditions, elle rapporte des images singulières, uniques, vibrantes de vitalité. Elle repère le détail qui s’imprimera sur la pellicule, un bijou sur un corps nu, le regard fugace d’un vieillard ou le vol éphémère d’un engoulevent.

    Elle sait attendre dans une concentration étonnante le moment où son œil  critique décidera du déclic. Ainsi, ses images de femmes africaines, Bushmen, Himba, Dogon ou Peuhl, évoquent les mouvements des statues antiques.

  • Ses photos d’animaux sont prises dans leur milieu naturel, à l’exclusion de toute prise de vue en parc zoologique.

    Sabine sait puiser ses sources d’inspiration dans la posture d’un manchot royal, dans la parade nuptiale d’un albatros ou dans le geste protecteur d’une maman gorille.

    Ethologue en présence d’un ours polaire, elle se mue en ethnographe lorsqu’elle enregistre les rites du Peuple Bushman ou Himba.

    Son obsession consiste à revendiquer la diversité humaine en même temps que la diversité de la nature.

    Celle qui, toute jeune fille, a côtoyé le Dr Albert Schweitzer, a suivi à bien des égards, me semble-t-il, la voie ouverte par le grand Docteur de Lambaréné. Elle est habitée par une âme sensible qui aspire à un autre monde, différent de celui que nous vivons,  malheureusement basé sur un développement prédateur et des pulsions destructrices.

    Il ne lui a pas échappé qu’un rouleau compresseur invisible écrase lentement, mais inexorablement toutes ces merveilles qu’elle tente de fixer sur la pellicule.

  • Suivie et conseillée depuis peu par le grand photographe Frantisek Zwardon, Diplômé de l’Institut de Photographie d’art de Brno/Tchéquie, Prix « a better way to live » de l’UNESCO, elle considère qu’elle se trouve encore loin du sommet de son art, et continue à explorer avec énergie et passion l’univers de la photo, n’hésitant pas à s’approprier tous les progrès actuels qu’offre la photo numérique, mais en gardant une exigence d’authenticité.

    Sabine n’a pas fini de nous captiver.